Retrouvailles de l'école Anatole France à Limeil-Brévannes
Comment s'est déroulée votre recherche d'anciens camarades de classe ?
Suite à une rencontre en octobre 2007 dans une brasserie avec deux des co-organisatrices, (que je n'avais pas revues depuis plus de 15 ans) nous nous sommes reparlées facilement et amusées comme si on s'étaient quittées la veille et par la suite nous avions eu l'envie de savoir ce qu'étaient devenus les uns et les autres.
Travaillant dans la communication et sachant que de nos jours, tout le monde peut obtenir une adresse email, même gratuitement, je me suis proposée, spontanément, pour tenir et gérer un groupe mail (ou mailing-list) en diffusant régulièrement les infos à tous les anciens élèves sur le suivi et l'organisation de ce projet qui allait aboutir ce 22 juin 2008.
Nous avions également diffusé l'information sur les sites internet de réseau social et d'anciens élèves dont trombi.com ainsi que la parution d'une annonce dans le bulletin municipal de la commune à la recherche d'anciens élèves, d'instit et de profs de ces années là.
Nous avions enfin sensibilisé chaque ancien élève à ce qu'il fasse tourner le bouche oreille de ce projet sans modération !
Combien de temps cela vous a-t-il pris pour organiser des retrouvailles ?
9 mois d'un projet embryonnaire.
Etait-ce difficile ?
Non, car dès qu'un ancien élève était partant à ce projet, son adresse mail était automatiquement insérée et liée dans un groupe mail qui permettait d'envoyer la même information à tout le monde.
Cette recherche d'anciens élèves demandait surtout de l'organisation et de l'implication, la motivation et le but recherché étaient tels qu'il n'y avait donc aucune difficulté.
Combien de personnes étaient nécessaires pour organiser l'événement ?
Nous étions 2 co-organisatrices de la même commune + 1 expatriée en Suisse et une en région Allier.
Êtes-vous retournés à l'école de votre enfance avec d'anciens camarades de classe ?
Oui, une première fois en février 2007 avec la co-organisatrice pour aller à la rencontre de la directrice, qui dans le temps était une de nos institutrices. Lors de cet entretien surprise, (sans rendez-vous) cette dernière nous a proposé de nous réunir sur la terre de nos années scolaires : la cour de récréation, nous avions immédiatement saisi cette opportunité, symbolique dans toute sa splendeur !
Il suffisait juste d'une démarche administrative en demandant le prêt du lieu à la commune ainsi que du mobilier, table et chaises.
Combien de personnes ont été invitées ?
En 8 mois, 74 personnes nées entre 1973 et 1976 nous ont communiqué leur adresse email.
Majoritairement nous étions un grand groupe de 1974-1975, deux bons crus, peut-être !
Combien de personnes ont répondu positivement ?
Plus d'une quarantaine dont une dizaine d'indécis mais seulement une trentaine d'anciens élèves nous ont rejoint ainsi que trois institutrices de l'école primaire le 22 juin dernier à l'école primaire d'Anatole France à Limeil-Brévannes (94).
Ce qui était dommage est que beaucoup de provençaux et d'expatriés à l'étranger ont été dans l'impossibilité de venir nous rejoindre à ce grand rendez-vous.
Qu'avez-vous fait lors de vos retrouvailles ?
Nous nous sommes restauré autour du verre de nos années scolaire avec les bonnes contributions culinaire de chacun et chacune.
Nous avions également échangé des photos de l'époque.
Nous avions beaucoup rigolé tout au long de l'après-midi, l'émotion au coin de chaque rictus ensoleillé.
Qu'est-il arrivé ?
En début d'après-midi, nous nous sommes tous assis et avons formé un cercle en faisant tourner diverses photos de classe...
Il n'y avait plus de clan ou de groupe, il y avait une unité dans ce temps qui d'un seul coup s'était suspendu le temps d'une après-midi.
Quelque chose de spéciale à ajouter ? Sentiments ? Émotions ? Anecdote ?
Des retrouvailles fortes entre les uns et les autres qui ne s'étaient pas revus depuis plus de 20 ans.
Une des anciens élèves, expatrié dans le Var depuis plus de 15 ans a même fait le déplacement à cette occasion unique et singulière, accompagnée de sa petite fille dont on devinait toute la ressemblance de ces belles années.
Ce qui en découle est le sentiment de ne pas mettre un point final à ces retrouvailles mais bien une virgule qui donnera lieu, prochainement, j'en suis certaine à d'autres initiatives, qu'elles soient collectives ou en petit comité.
Crédit photo : Delphine Sapir-Borgna.